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  • : Parolière à mes heures, je suis passionnée par l'écriture. Sur auteur-parolier, LE site de référence, découvrez la convivialité qui règne autour de tous ces mots qui deviennent " magiques " lorsqu'ils qu'ils forment un couplet, un refrain... Bref, une chanson. Jamais anodine, la chanson car elle se rapporte toujours à une histoire : gaie, triste, émouvante ou drôle. Comme celle que nous chantons... tous... un jour.
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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 22:01

 

 

GRAND CORPS MALADE : Hommage par Sylvie BENGUIGUI... QUI C'EST LUI ? 

 

 

 

 

 

Ce matin, j’me suis l’vé, je m’suis mis d’vant la glace

Et je m’suis regardé. C’était qui, là, en face

D’où y sort, ce mec-là ? Je m’suis interrogé

C’était Sami, P’tit Nico ou bien le mec d’à côté ?

 

C’est un drôle de loulou, il a une allure bizarre

Et un truc un peu chelou, là, dans le regard                                                     

Avec sa veste de sport, son pull de camionneur

Il a tout de même l’air de penser à un ailleurs

 

Son t-shirt blanc, dessous, lui donne l’air un peu sage

C’est vrai qu’on lui donnerait volontiers des images

Mais faut se méfier tout de même, surtout de l’eau qui dort

Car parfois, dans ses rêves, il joue les gladiateurs

 

On sait pas d’où il sort cet air de baroudeur

Qui lui permet d’casser son image de rêveur

Mais en tout cas, c’est sûr, faut pas lui en conter

Car au bout d’un moment, vous allez l’fatiguer

 

Il croit pas tout ce qui s’dit, il a les yeux ouverts

Il voit tout sur la terre, même les choses à l’envers

Mais il a qu’une envie, c’est d’ les remettre droites

Pour qu’enfin, la planète retrouve sa ligne droite

 

En guise de trajectoire, il s’est tracé un fil

Et il marche dessus, maintenant, c’est son deal

Aller toujours tout droit, éviter de tomber

Même si de temps en temps faut r’garder à côté

 

Des idées à la pelle et des paroles belles

Lui f’sait dire que la terre n’est pas une poubelle

Mais personne l’entendait il a donc fait des rimes

Pour qu’enfin les gens sachent au moins pourquoi ils triment

 

Quand on s’lève le matin et qu’on n’a pas l’envie

D’continuer sa route parce qu’au bout y a la nuit

Et qu’on a qu’une peur, c’est de revoir le jour

Parce que de jour en jour, c’est pareil tous les jours.

 

Y a plus qu’une chose à faire, c’est d’se dire haut et fort

Qu’on tiendra le bon bout à condition d’être fort

Et à cette bonne recette, rajoutez un peu de sel

C’est c’qui fera que votr’vie sera à nouveau zen.

 

C’est c’qu’à fait ce mec-là, celui en face de moi

Je sais pas d’où il vient, ni vraiment où il va

Mais y a une chose de sûre, c’est qu’il a l’air tranquille

C’était pas évident en vivant dans une ville

 

Parce qu’la ville, c’est la ville et que des fois, ça craint

On rencontre des crapules et même des gens qu’ont faim

Mais y a aussi des gens qui ont l’cœur sur la main

Et qui, même s’ils n’ont rien vous donn’raient leur bout de pain

 

Faut pas tout voir en noir, quelquefois, c’est la zone

Mais pas plus qu’ailleurs, on détruit la couche d’ozone

Alors, quel que soit le chemin que t’empruntes

Sois ville ou campagne, mais n’vis plus dans la jungle

 

C’est bien pour ça qu’ce mec, y s’est dit qu’un beau jour,

Faudrait qu’y chante au monde la beauté d’un « bonjour »

Mais comme  il n’savait pas chanter sur la bonne note

Il a réclamé l’assistance de tous ses potes

 

Un truc un peu débile, il s’est mis à parler

Sur une musique en fond pour qu’ce soit plus léger

L’idée s’est engagée de dire les choses comme ça

Pour qu’les gens puissent se reconnaître à travers ça

 

Des mots, de simples mots qui soignent les bobos

Et transforment les nuages en notes de piano

Qui survolent la terre parsemant ça et là

La bonne parole. Enfin, celle qui s’accorde au LA !

 

Do ré mi fa sol la si do

Tout peut se dire avec des mots                                             

Mais c’est sûrement encore plus beau

Quand ça se promène à vol d’oiseau              

 

C’est vraiment bizarre comme ce mec-là, sur sa chaise

M’fait penser à l’oiseau qui va ouvrir ses ailes

C’est ma foi vrai qu’il est grand et qu’il a l’cœur chantant

Et qu’il a quelque chose qui fait d’lui un enfant 

 

Cet enfant, c’est toi, c’est moi

Avec toujours l’cœur en émoi

Mais faut maintenant que j’aille le coucher

En tous cas … qu’est-ce que j’aimerais lui ressembler !

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 21:50

 

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LA NATURE

 

La nature, elle est partout même dans le cœur des hommes

La nature, elle te rend fou sitôt que’le réveil sonne

C’est pas difficile de croire que la vie est un délire

Et qu’si t’as pas la nature, t’éviteras pas le pire

 

La nature, elle te dit tout faut savoir l’écouter

La nature, elle te pénètre, faut jamais en douter

Faut qu’t’apprennes à la r’garder, la sentir, la humer

Et quand le jour se lève, savoir la posséder

 

Elle te dit quand elle a faim, elle te dit quand elle a soif

Elle te dit qu’si ça va pas, faut pas être un bois-sans-soif

Elle te dit quand c’est la nuit, elle te dit quand c’est le jour

Elle te dit qu’y faut aimer parce que t’as soif d’amour

 

La nature, elle t’épanouït, elle érige ses tiges en haut                                       

Elle te dit d’regarder le ciel et de voir toujours plus haut

Quand le soleil se lève et que tu l’sens tout prêt

Tu t’dis qu’la vie est là, qu’tu peux mourir après

 

La nature, elle te mâture, elle t’apprends le goût d’la vie                                 

Elle te souffle tous les virages, des lignes droites, y faut faire fi

Quand l’soleil qui est au zénith fait flamboyer ta vie

Tu t’dis que tous les jours, c’est une histoire d’envie

 

La nature, elle te prévient, elle fait pas qu’te mettre en garde               

Y’a pas qu’les feuilles qui tombent, la vie peut être bâtarde

Quand l’soleil va se coucher, faut tirer ta révérence

Mais

Pas t’endormir sur tes lauriers, compter encore sur ta chance

 

La nature te réfrigère quand elle se mue en glace                                            

Y’a pas qu’toi qui congèle, faut lui laisser d’la place

Quand l’soleil est plus là ou bien alors si pâle

Y faut y croire encore, à l’aurore boréale

 

La nature est naturelle, il peut lui pousser des ailes

Du moment qu’elles t’enlèvent sur une vie iréelle

Iréelle ? Non bien sûr c’était juste pour qu’ça rime

Malgré tout, tu l’sais bien qu’y faudra que tu trimes

 

Mais quand même…

Quand la nature renaît et qu’tu la regardes dans les yeux

Elle te garde toutes ses promesses… Ne les jette pas au feu.

Elle t’apprend à te connaître et à te reconnaître

Et si tu la gardes pas, tu pourras pas renaître

 

La nature et toi, c’est UN, unité indivisible

Elle te suit comme ton ombre mais elle n’est pas invisible

Un jour tu la toucheras et pas seulement qu’du doigt

El là tu comprendras qu’la nature… c’est toi

 

 

 

Sylvie BENGUIGUI – 28 09 2010

 

 

 

 

 

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 22:06

 

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J’avais dit C’est juste une amie

Ensemble nous avons tant ri

Mais le chemin est indécis

Et si demain, elle disait OUI

 

Des bouts d’elle

Sur mes cheveux et dans mes yeux

Sur mes genoux et dans mon cou

J’en veux encore, j’en veux encore

 

Des bouts d’elle

Je n’en aurai jamais assez

Des bouts d’elle

Son goût ne pourra me passer

 

Elle me regarde dans les yeux

Que les miens lui fassent un aveu

Elle a su ranimer le feu

Me donner le désir d’un 2

 

Des bouts d’elle

Sur mes cheveux et dans mes yeux

Sur mes genoux et dans mon cou

J’en veux encore, j’en veux encore

 

Des bouts d’elle

Je n’en aurai jamais assez

Des bouts d’elle

Son goût ne pourra me passer

 

Je la regarde qui s’en va

Qui m’échappe encore une fois      

Elle ne sera jamais à moi

Je le constate avec effroi

 

Des bouts d’elle

Sur mes cheveux et dans mes yeux

Sur mes genoux et dans mon cou

J’en veux encore, j’en veux encore

 

Des bouts d’elle

Je n’en aurai jamais assez

Des bouts d’elle

Son goût ne pourra me passer

 

Je la rattrape in extrémis

Avant que la vie ne la glisse

Sur une étoile inaccessible

Je ne serai plus éligible

 

Des bouts d’ailes

Pour m’envoler à ses côtés

Et ne pas nous laisser tomber

J’y crois encore, j’y crois encore

 

Des bouts d’ailes

Pour m’élever et nous garder

A l’abri de tous les dangers

Et je m’endors, et je m’endors

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 19:17

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Bonjour, bonjour,

 

J'ai le plaisir de participer à un concours organisé par " Transfuge ", magazine de liitérature et de cinéma que je vous invite d'ailleurs vivement à découvrir.

 

Le thème du concours étant l'obsession, j'ai proposé le texte TOI LUI ET MOI qui raconte l'histoire de...

 

Non... plutôt que de vous en parler, je vous laisse le soin de le découvrir sur ce blog, dans la rubrique POESIE.

 

Il va sans dire que vos votes sont les bienvenus sur le lien que je me permets de vous glisser ci-dessous...

 

http://www.welovewords.com/contests/obsession?search_query=astranea&commit=Nouvelle+recherche

 

Juste... pour le plaisir DES MOTS

 

 

En toute amitié et d'ores et déjà avec mes remerciements

Astra

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 21:22

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LA RUMEUR

 

La rumeur…

Elle avait commencé comme pousse le blé

Un dimanche matin au milieu de l’été

Le bruit se murmurait que tu allais partir

Mais mon cœur endormi ne voulait pas souffrir

 

Tu avais décidé de t’envoler là-bas

Pour leur montrer à tous ce que valait ta foi

De croire en un espoir d’une vie bien meilleure

Et moi, pendant ce temps, je regardais ailleurs…

 

Rumeur, rumeur, rumeur…

Ne torture pas mon cœur

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, tu me fais peur

 

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, sors de mon corps

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, va-t-en ailleurs

 

La rumeur…

A fait gonfler ses voiles à la fin de l’été

Quand les épis de blés allaient se ramasser

On entendait partout « Elle va beaucoup souffrir »

Mais mes lourdes paupières ne voulaient que dormir

 

Tu ne m’avais rien dit de ce qui était toi

De tes désirs secrets d’une cabane en bois

Qui viendrait abriter tes délires et tes peurs

Et moi, pendant ce temps, j’n’écoutais pas ton cœur…

 

Rumeur, rumeur, rumeur…

Ne torture pas  mon cœur

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, tu me fais peur

 

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, sors de mon corps

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, va-t-en ailleurs

 

La rumeur…

S’est installée un jour au début de l’automne

On l’entendait tout autant que les cloches sonnent

Se rappelant à moi jusqu’au bout de la rue

Et est venu le temps où elle ne s’est plus tue

 

Tu m’as dit « C’est fini, je ne veux qu’être seul »

J’ai alors entrevu la couleur d’mon linceul

« Tu ne peux pas comprendre le sens de ma vie »

Et moi, pendant ce temps, l’amour quittait ma vie 

 

Rumeur, rumeur, rumeur…

Ne torture pas  mon cœur

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, tu me fais peur

 

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, sors de mon corps

Rumeur, rumeur, rumeur…

Rumeur, va-t-en ailleurs

 

La rumeur…

A longtemps voyagé dans les ailes du vent

Je ne l’écoutais pas, ça me glaçait le sang

Mais je les entendais parler à qui mieux mieux

Alors, je suis partie et leur ai dit « Adieu »

 

La rumeur…

Ne me parle plus d’eux et moins encore de toi

S’est enfui de ce lieu quand j’ai quitté tes pas

Pour te faire un aveu, c’est beaucoup mieux comme ça

Je ne pouvais pas vivre dans l’ombre de toi.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                   

 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 22:57

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Un an de plus ! Pour toi, pour moi, pour lui, pour elle…

Un an de plus pour apprendre à battre des ailes…

 

Une année de plus pour les mortels que nous sommes…

Une année de plus pour en totaliser la somme !

 

 

Une année de plus…

 

Une année à flâner, à marcher, à courir…

Une année à rêver, à penser… réfléchir…

 

Une année à sentir, à humer… détecter…

Une année à chanter, à danser… s’agiter…

 

Une année de murmures, à se taire, à parler…

Une année à se dire, raconter, s’épancher…

 

Une année solitude, d’amitié ou d’amour…

Une année d’aventures, en avoir fait le tour…

 

Une année de douceur, de soleil ou de neige

Une année de tempête, de pluie ou bien de grêle…

 

 

Une année de plus…

 

Une année à se battre, à perdre ou à gagner…

Une année à débattre, à rire ou à pleurer…

 

Une année à te voir, regarder, te connaître…

Une année à s’asseoir devant cette fenêtre…

 

Une année à donner, recevoir, échanger…

Une année à tout prendre, tout laisser, tout quitter

 

Une année à se perdre, dans tes bras, dans nos draps

Une année à ne suivre que l’empreinte de tes pas

 

 

Une année de plus…

 

Une année à envies, à désirs, à passions…

Une année à soucis pire que la déraison…

 

Une année maladive, bien portante ou en vie…

Une année à se dire que notre corps survit…

 

Une année de secours, d’entraide ou d’égoïsme…

Une année de paix, puis de guerre et de bêtise…

 

Une année à enfants qui se tiennent debout…

Une année à soldats qui se tiennent à genoux…

 

 

Une année de plus…

 

Une année à se dire que le temps passera,

Une année à comprendre que l’horloge sonnera

Et ce, quoiqu’il advienne ou bien quoiqu’il se passe…

Parce que du Monde, non, jamais, les gens ne se lassent…

 

Une année à essais pour diriger nos pas…

Une année à se dire que le vent passera

Au milieu des étoiles pour emporter nos âmes

Parce qu’il faut bien qu’un jour… elles quittent le macadam…

 

 

Une année de plus…

 

Elle comptera pour deux, pour trois, récoltant ce que tu sèmes…

Ce sera la première, la dernière mais jamais la prochaine…

 

Elle passera doucement, vite, sera déjà partie                      

Tout juste auras-tu eu le temps de refaire ton lit…

 

Pour un autre univers ou une autre planète

Alors tant qu’à faire, fais-toi plaisir, tiens-lui tête

 

Elle est entre tes mains, cette année, ton année

C’est TOI qui a le choix… de ne pas la gâcher…

 

Cette année de plus… TON année de plus…

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 14:27

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Une fois n'est pas coutume...

 

 

Là, maintenant, à l'heure où je vous parle, je vole dans les cieux, vers un " ailleurs " inconnu...

 

Partir pour une contrée que l'on ne connaît pas réserve toujours quelques surprises... et l'on en revient toujours

 

- plus beau (sauf qu'on est tout rouge à cause des coups de soleil...)

 

- plus riche (sauf qu'on a dépensé tous nos sous pour faire plaisir aux autres, enfin à soi aussi...)

 

- plus intelligent (sauf que la fatigue du voyage, les visites, les apéros et tout le reste + le soleil et la chaleur finissent par avoir raison de nos neurones)...

 

Alors, vive les vacances !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

Je vous fais une grosse bise à tous, je penserai bien à vous (lol) ! Si, un peu quand même...

 

Astra

 

 

 PS : Vous pouvez vous promener sur le blog en mon absence... Oui, je vous donne la permission ! Mais soyez sage, je reviens dans 15 jours, alors gare sinon...

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 21:16

 

HAIKU du 26 avril 2010

 

 

 

 

Les deux pieds dehors

 

Prendre le temps comme il vient

 

Sourire à ce jour

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 22:12

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Tu me dis que tu m’aimes mais je ne te crois pas

Maintenant, j’en deviens blême, je vais te dire pourquoi

L’amour que t’a pour moi ressemble au vent passé

Il s’étire sans fin au gré de ses marées

 

Un jour oui, un jour non, tu n’sais pas c’que tu veux

Vas y donc continue de jouer avec le feu

Ce n’est pas c’que j’attends de l’homme de mes rêves

En qui j’aurai confiance, qui nourrira ma sève

 

Je t’ai trompé, oui et alors ? ne l’avais-tu pas mérité ?

Je t’ai trompé, j’ai tous les torts mais compte pas sur moi pour le chanter

Je m’suis trompée sur ces demi-heures, j’aurai voulu te les vanter

Je m’suis trompée mais ces quarts d’heure me permettront de t’oublier

 

Quand j’attends une rose, tu m’offres les épines

Quand j’espère un sourire, tu me déclines le pire

On se lève le matin, déjà « peau de chagrin »

On se couche le soir, il est déjà « trop tard »

 

Quand je souhaite un regard, il va se perdre ailleurs

Quand je veux un moutard, tu me dis c’est pas l’heure

On se lève au printemps, on n’a jamais le temps

On se couche l’hiver, il n’y a plus rien à faire

 

Je t’ai trompé, oui et alors ? ne l’avais-tu pas mérité ?

Je t’ai trompé, j’ai tous les torts mais compte pas sur moi pour le chanter

Je m’suis trompée sur ces demi-heures, j’aurai voulu te les vanter

Je m’suis trompée mais ces quarts d’heure me permettront de t’oublier

 

Je vais donc oublier mes chères hésitations

Faire sortir de ma gorge tout ce vilain poison

Je vais donc te dire d’aller te rhabiller

Et d’emmener tes pas dans de lointaines contrées

 

Je vais donc te dire de sortir de ma vie

Et de laisser ma peau connaître ton oubli

Je vais donc te dire que je vais me venger

Que mon âme vienne hanter à jamais tes pensées

 

Je t’ai trompé, oui et alors ? ne l’avais-tu pas mérité ?

Je t’ai trompé, j’ai tous les torts mais compte pas sur moi pour le chanter

Je m’suis trompée sur ces demi-heures, j’aurai voulu te les vanter

Je m’suis trompée mais ces quarts d’heure me permettront de t’oublier

 

C’est moi qui t’ai trompé… oui, mais la faute à QUI ?

C’est moi qui t’ai trompé… oui, mais la faute à QUI ?

 

 

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 19:42


KIFT000Z[1]

JE NE TE VERRAI PAS GRANDIR

 

Nous t’avions attendu en vain depuis longtemps

Et tu es apparu, si petit et tout blanc 

Mais sitôt arrivé, tu as fait demi tour

Tu n’étais donc pas fait pour la vie et l’amour

 

Nous nous sommes aperçu que nous avions construit

Autour de toi et de ta belle aura, la vie

Que nous avons ici envie de te chanter

Car tu habites en nous, petit être adoré

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

On aurait pu soufflé ta première bougie                       

Te regardant manger en espérant aussi            

Que ce beau jour verrait marcher ton premier pas       

Et entendrait le premier de tes mots « papa »  

 

Puis je t’aurais couché, très tard ce soir d’été

A moitié épuisé par cette dure journée

Et par tous ces efforts pour pouvoir avancer

Sur ce chemin de vie parsemé de baisers

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Premier temps de l’école avec ton grand cartable        

Que tu aurais posé en te mettant à table

En dévorant des yeux et des mains ce matfin       

Tout en m’offrant déjà tes plus jolis dessins

 

Et l’on aurait connu ta si jolie maîtresse                                                          

Cette petite brunette avec ses longues tresses  

Celle qui t’aurait appris le verbe « imaginer »   

Au présent, à l’av’nir et surtout au passé                     

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Première journée de stress, passage d’un examen

Devant lequel je te vois tremblant et sans faim

Mais que tu aurais eu, tout fier et tout ému

De pouvoir constater que tu l’aie obtenu

 

Et puis, tu s’rais venu, un jour accompagné

De cette jolie blonde venue pour te voler

Mais on l’aurait compris, on l’aurait même aimée

Comme si elle faisait partie de toi à moitié

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Premier boulot oblige mais pour trouver ta voie

Besoin d’un peu de temps pour exprimer ta foi

Tu te serais battu pour pouvoir y arriver

Et te trouver enfin à l’aise dans tes souliers

 

Tu nous aurais parlé de tous tes grands soucis

De toutes tes tristesses, de toutes tes envies

De tous ces lendemains, les pensant incertains

Et de tes souvenirs qui constituent « demain »

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et le soleil demain aura cessé de luire

Car je n’ te verrai jamais, jamais grandir

 

Mais… le conditionnel ne se conjugue pas                          

Car il ne vit pas au rythme de tes pas                                 

Et de tout cela je ne verrai jamais rien

Car malheureusement, tu ne verras pas… demain

 

 

 

 

 

 

 

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